Immobilier et politique : quel impact de la crise actuelle sur le marché ?
Depuis plusieurs semaines, la France traverse une période d’instabilité politique. Entre les changements de gouvernement et les décisions repoussées, le marché de l’immobilier avance dans un climat plutôt incertain.
Mais faut-il vraiment s’inquiéter quand on a un projet d’achat ou de vente ? Pas forcément.
Des taux qui bougent… mais pas trop
La situation politique a fait légèrement remonter les taux d’intérêt, car les banques se montrent plus prudentes. On observe en moyenne une hausse de 0,10 à 0,20 %, rien de dramatique.
La bonne nouvelle, c’est que les taux semblent se stabiliser autour de 4 % d’ici la fin de l’année. En clair, les conditions restent correctes pour emprunter, surtout si le dossier est solide.
Un manque de cap sur la politique du logement
Depuis la fin du dispositif Pinel et la mise en pause de certaines aides comme MaPrimeRénov’, le gouvernement tarde à définir une nouvelle stratégie claire pour le logement.
Résultat : beaucoup d’investisseurs préfèrent attendre avant de se lancer, et certains projets sont mis entre parenthèses.
Mais cette accalmie a aussi du bon : elle permet au marché de se rééquilibrer après plusieurs années de forte tension.
Un marché qui tient bon
Malgré les incertitudes, la demande reste forte — surtout dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux.
Les acheteurs motivés disposent aujourd’hui d’un vrai pouvoir de négociation, tandis que les vendeurs qui adaptent leur prix trouvent toujours preneur.
Autrement dit, le marché n’est pas bloqué, il devient simplement plus réaliste.